Les langues : un atout pour la diplomatie culturelle

Pourriez-vous nous partager votre parcours ?

Mon parcours s’est toujours orienté vers les langues, la culture et les relations internationales. J’ai obtenu une licence LLCER anglais à l’Institut Catholique de Rennes, en parallèle d’un diplôme universitaire en droit et relations internationales. J’y ai acquis de solides compétences linguistiques et littéraires, tout en nourrissant mon intérêt pour les enjeux internationaux et la diplomatie culturelle.
    
Intégrer le master LLCER Études anglophones à l’ICP, s’inscrivait naturellement dans la continuité de ce parcours, en réunissant mes passions pour l’anglais, les relations internationales et la culture. J’ai été séduite par cette formation qui offrait un équilibre entre recherche et professionnalisation. La rédaction de mon mémoire, associée aux stages, m’a permis de développer mon expertise académique et d’enrichir mon expérience du terrain.

Que retenez-vous de vos années d’études à l’ICP ?

Ces deux années passées à l’ICP ont été particulièrement enrichissantes, tant sur le plan personnel que professionnel. Elles m’ont permis de faire des rencontres marquantes, aussi bien parmi les étudiants que les enseignants. J’ai été impressionnée par l’engagement et la bienveillance des professeurs, toujours disponibles pour offrir un suivi individualisé et un accompagnement rigoureux.
    
Les cours, variés et stimulants, ancrés dans l’actualité internationale et culturelle, m’ont permis d’approfondir mes connaissances, d’affiner mon esprit critique et de consolider mes compétences méthodologiques, notamment grâce à la rédaction de mon mémoire.

Vous avez réalisé un stage à l’Unesco. Pourriez-vous nous partager cette expérience ?

J’ai eu la chance d’effectuer un stage de six mois à l’UNESCO, au sein de l’Entité de la diversité des expressions culturelles.
  
Parmi les missions qui m’ont été confiées, l’une des plus importante a été la contribution au Rapport mondial sur les politiques culturelles (publication prévue en 2026), en participant à la collecte, l’analyse et la synthèse d’informations provenant d’États membres et d’organisations partenaires.
  
J’ai également collaboré à un ouvrage sur l’industrie du livre en Afrique. Mon travail de recherche et de relecture a été salué, et j’ai eu l’honneur d’être mentionnée dans les remerciements de l’ouvrage, ce qui a été une grande fierté.
  
J’ai également participé à l’organisation du 18ᵉ Comité intergouvernemental pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Cette première immersion dans un cadre diplomatique multilatéral m’a permis d’observer concrètement les dynamiques de négociation culturelle.
  
Ce stage a renforcé mon intérêt pour la diplomatie culturelle, tout en me permettant d’acquérir des compétences en recherche, rédaction institutionnelle et gestion de projets internationaux.
   

Tout juste diplômée de votre master, quelles perspectives avez-vous pour votre avenir ?

À la rentrée, je réaliserai un service civique d’un an à l’Université Goethe de Francfort, où j’organiserai des événements culturels pour les étudiants et accompagnerai les internationaux dans leur intégration. Cette expérience me permettra de renforcer mes compétences interculturelles et linguistiques, tout en évoluant dans un environnement académique international.
  
Par la suite, je souhaite entreprendre un doctorat à l’Université Laval à Québec, au sein de la Chaire UNESCO sur la diversité des expressions culturelles, afin de poursuivre mes recherches sur les politiques culturelles internationales, déjà abordées dans mon mémoire et lors de mon stage à l’UNESCO.
  
À long terme, j’aspire à travailler dans une organisation internationale ou un service culturel d’ambassade, afin de mettre la diplomatie culturelle et la valorisation de la diversité au cœur de mon parcours professionnel.